mercredi 31 août 2011

Dépression post-festival

Dépression est un titre exagéré, j'avoue. Retour à la réalité, plutôt. Dans les larmes. Ma Dix-sept ans vit un très intense chagrin d'amour et ça m'inquiète de la voir comme ça. Normal, je sais, mais on vit dans un petit condo, elle est collée à moi, son école n'étant pas encore vraiment recommencée (ils font une rentrée ... progressive,  ah! misère...) et parlons-en de son école. Problèmes graves là aussi.

Son enseignant principal, celui qui fait math, français et anglais, le seul et unique, est un incompétent notoire. Il était déjà là l'année passée et on a espéré qu'il soit remplacé. Non. Je suis allée le rencontrer, bien préparée, calme, avec des faits, pas des émotions. Il n'a pas nié que son style d'"enseignement" soit de lire la question lui-même et d'écrire ensuite la réponse au tableau, les élèves copient la réponse dans leur cahier et on passe au numéro suivant. Même méthode partout, en français et en mathématique. S'il a des questions, il répond. Pas de question, pas de réponse et on poursuit de la même manière, tout le temps et chaque période et chaque jour. Ma fille me dit qu'elle n'apprend rien et je la crois. Je mourrais d'ennui à copier des réponses comme ça toute la journée, sans aucun besoin de réfléchir.

Il n'a pas nié, donc, c'est comme ça qu'il fait et c'est comme ça qu'il fera. Ses élèves manquent d'autonomie et il pense qu'il a trouvé la bonne formule. Pas de discussion possible.

Je suis allée voir la direction. Bien reçue. Ils étaient en partie au courant des problèmes. Envoyez-nous une lettre de plainte, madame, on agira. C'est ce que je fais ce matin, écrire une lettre de plainte. C'est difficile. Le professeur n'est pas méchant, juste incompétent. L'année passée, la moitié des élèves a quitté. La moitié, c'est pas beaucoup dans une classe de huit mais quand même... S'il y a huit élèves, ou quatre comme maintenant, c'est justement pour permettre d'individualiser, ce qui n'est pas fait. Bon, écrivons...

dimanche 28 août 2011

Cigarette et cinéma

C'est fou comme les acteurs fument dans les films que je vois. Trop. Tout le temps. Beaux, jeunes, laids, vieux, handicapés, criminels, mères de famille, prostitués, présidents,tous fument. Cigarette  pré et post coïtale et ils tiennent leur clope à la main même pour embrasser passionnément leur partenaire. L'origine par pays importe peu, tous dans le même bateau fumeux. Je pense, donc je fume, et si je suis content aussi et quand je rencontre quelqu'un évidemment et dans les larmes, absolument, toujours, tout le temps. Même la belle Catherine Deneuve, en speakerine vedette de la télévision, qui se fait demander par son petit-fils de ne pas fumer à l'hôtel où il travaille, ne fait ni une ni deux, et allume! Et les dix-sept jeunes adolescentes enceintes du film 17 filles, se passent la cigarette ou le joint avec leur grosse bedaine. L'infirmière qui les reçoit ne se gêne pas non plus pour en allumer une dans son bureau lors des visites médicales des ados futures mères!

Va falloir que les réalisateurs trouvent autre chose, merde! Sont-ils financés par les compagnies de tabac?

vendredi 26 août 2011

Saoule

De cinéma. Trop c'est trop et pourtant ce n'est pas encore assez et j'y retourne. Aujourd'hui, des films sur l'adoption et les réalisateurs et réalisatrices étaient là et les participants de l'un des films aussi (une vraie famille). Tout ceci était touchant, réaliste et pertinent. J'en vois tellement de cinéma que j'ai l'impression que je suis moi-même filmée quand je traverse la rue ou que je mange ma salade. Du coup, j'y mets du décorum. La vie, c'est un film.

Trente-troisième livre du défi

Le bourreau de Pierre Boulle, écrit en 1954 et réédité en 2010 aux éditions le cherche midi, Paris, 214 pages.

Quand je feuillete mon exemplaire de la bibliothèque, je ressens une grande culpabilité. Rien ne paraît sur la couverture, mais ce livre a pris l'eau, prisonnier de mon sac à dos lors d'un orage violent lors de notre retour de Québec, alors même que je tentais d'inculquer à mes ados les plaisirs de marcher sous la pluie battante. Plaisir, oui, mais pas pour un livre innocent que je croyais pourtant avoir rangé dans la valise imperméable. Piteuse, j'irai confesser mon crime aujourd'hui et tout probablement payer une nouvelle copie de l'oeuvre à la bibliothèque. Snif!

L'histoire se passe en Chine, pays où on coupe les têtes au sabre en guise de punition pour divers crimes ou un seul, du moins on le faisait en 1920.  Le métier de bourreau était respecté et se transmettait de père en fils. Ce livre relate l'histoire d'un bourreau particulier, qui n'aimait pas trop son job, l'a refusé au départ et puis s'y est remis...  bon, je ne vous en dirai pas davantage au cas où vous décideriez de le lire. Je ne veux pas vendre le punch. J'ai aimé mais j'aime tout ce qui se passe en Chine ou presque. C'est bien écrit, moraliste (l'époque le voulait) mais intéressant. Bon livre.

Trente-deuxième livre du défi lecture

Poésie d'outre-ville, poèmes, Paul Laurendeau, ÉLP éditeurs, Montréal, 2009, 204 pages

Voilà un recueil de poèmes qui a de la substance, de la diversité, de la profondeur ou de la légèreté au gré des poèmes,et beaucoup d'humour. C'est un genre d'écriture qui sied bien à l'auteur qu'on serait tenté de qualifier d'intellectuel, ce qui est loin d'être une injure! mais qui ici laisse libre cours à sa fantaisie, sans plan défini, guidé par son inspiration tout simplement.

Chaque poésie a un titre et est un univers en soi, ce que j'apprécie. Et de la variété, il y en a, passant d'une ode aux seins de Béatrice ("Les seins de Béatrice", p. 185, mon poème préféré) à un poème criant la haine viscérale et le mépris profond de l'auteur pour... les vaches!  ("La vache", p.31)

Le poète a  grandi en banlieue comme le laisse supposer la deuxième partie du recueil, consacrée à sa jeunesse et intitulée non sans humour "Les sonnets repentignois."

J'ai aimé.

Blogue de voyage

Un nouveau blogue très intéressant. Une famille de quatre enfants qui parcourt l'Asie pendant un an. Le voyage commence tout juste et c'est déjà passionnant. Les yeux débridés.

samedi 20 août 2011

Meilleur film

Hasta la vista de Geoffrey Enthoven (Belgique). En flamand et en français. Je ne vous en dis rien du tout sinon de me faire confiance et d'aller le voir demain dimanche à 16h30 au cinéma Impérial.

Je sais, on n'en est qu'à la troisième journée du festival des films du monde, mais ce film-là est si bon que ça va être super dur d'en trouver un meilleur.

vendredi 19 août 2011

Retraite

Chers amis,

J'entre aujourd'hui en retraite fermée. En fait, c'est commencé depuis hier, avec Coteau Rouge, un film extraordinaire que je vous recommande chaudement. Il sera en salle dès septembre. Je serai donc matin, midi et soir au Festival des films du monde. Bonheur et recueillement! Amen!

jeudi 18 août 2011

Oupelaye!

L'art de se faire des ennemis! Je reçois des courriels haineux à mon adresse internet à la suite de mon billet précédent. Coudons. Je ne me laisserai pas intimider.  Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil? Non. En fait, tout provient possiblement de la même personne. Le point central des messages, à part de me traiter de maudite folle et d'autres vocables pires, c'est que l'obésité est une maladie. Oui, en effet. C'est une maladie.

Amie et arthrose

Une de mes nombreuses amies a au moins cent livres de trop. Une belle femme qui a du style. Elle voyage en classe affaires dans les avions parce qu'elle n'entre plus dans les bancs réguliers. Quand je l'ai connue, c'est quand même récent, elle était aussi grosse et il semble qu'elle soit comme ça depuis 20 ans au moins. Elle n'est pas que son poids évidemment. On a beaucoup de points communs, c'est une femme charmante qui a un humour délicieux, elle aime le cinéma et les sorties tout comme moi  et on se voit relativement souvent ces temps-ci.

L'année passée, je l'avais emmenée au Weight Watchers. Emmenée est un bien grand mot, elle était volontaire tout de même! Première rencontre, enthousiasme mutuel et puis elle m'appelle pendant la semaine, compte ses points, tout va bien. Deuxième rencontre, elle n'est pas là, un imprévu me dira-t-elle. Troisième rencontre, encore absente. Et ça a fini là pour elle. Elle s'était supposément tourné une cheville, ne pouvait marcher, donc c'était remis à plus tard et le plus tard a été jamais. Je n'ai plus jamais reparlé de perte de poids avec elle.

Et voilà qu'elle se plaint ces temps-ci. De toutes sortes de bobos. Qui ont un lien direct avec son poids, selon mes connaissances. Je ne suis pas doc mais un squelette n'est pas fait pour porter autant de kilos. Le corps réagit à la surcharge. Quand elle me parle de toutes les pilules pour l'arthrose et autres maux qui l'affligent et du fait qu'elle se réveille douloureuse chaque matin, je fais le lien (évident!) avec sa surcharge pondérale. Surprise dans ses yeux! Misère! Coudons, son doc qui lui prescrit allégrement tous ces médicaments ne lui en parle jamais? Il n'ose pas? C'est un sujet tabou?

Je lui dis que je me suis inscrite à fitnesspal, gratuit et efficace et que j'ai l'intention de perdre mon fameux quinze livres en trop à l'automne. Elle s'informe poliment mais ne prend rien en notes.

Coudons! C'est sa vie, c'est son corps, rien n'est simple au niveau du surpoids, j'en sais quelque chose. Mais là, fumer, être gros, ne pas prendre soin de soi, ce sont des frais qu'on impose à toute la société.

Je veux rester son amie, je veux qu'on se voit encore, elle est délicieuse et charmante. Je peux l'écouter se plaindre, oui, si elle fait quelque chose pour remédier à la situation. Si elle ne fait rien, c'est des ses affaires (relativement, nous supportons tous le coût de son obésité) mais la prendre en pitié pour les nombreux bobos qui en découlent, non. 

mardi 16 août 2011

Notre défi lecture

Nous en sommes à la 33e semaine.  Un livre par semaine, cinquante-deux livres dans notre année, vous vous rappelez? Et je commence justement mon 33e livre aujourd'hui, Hanaken, de Geneviève Blouin, qu'elle m'a remis en personne encore tout frais sorti de l'imprimerie. J'aime bien rencontrer les auteurs.

lundi 15 août 2011

Les saucisses

Celles promises à ma Petite Fadette. Des végés mangeables. Bonnes en fait. Faut pas comparer au goût de la viande, c'est pas de la viande. La marque est Tofurky, il y en a à la bière, ce sont mes préférées et des kielsaba aussi qui sont excellentes. En fait, toutes les saucisses de cette marque sont bien, même les petites à déjeuner. Au barbecue, encore meilleur mais moi, je les fais à la poêle, avec succès. Chaque saucisse contient 60% de zinc, 45% de fer, 100% de vitamine B12. Un bon aliment santé. Se congèle. Et on ne m'a pas payée pour cette publicité!

Le mois des amies

On n'est qu'à la moitié du mois et déjà je peux le qualifier de mois des amies, tellement j'en ai vu beaucoup. Des vieilles, des neuves, des flyées, des casées, des maternelles, des vieillissantes, des éblouissantes, des grosses, des bien conservées et j'ai encore plein de rendez-vous au programme. On va en gang cette année au festival des films du monde. J'ai acheté plein de passeports pour mes cinéphiles, c'est moi qui habite le plus près du bureau du festival. Ma fille à domicile aura quitté pour une semaine en plus, je devrais donc pouvoir me consacrer entièrement au septième art. J'en suis ravie. À moins que ma plus vieille n'ait une autre rechute. On n'arrive pas à trouver le bon médicament. Pendant que j'étais à Québec, son conjoint a dû la faire hospitaliser en ambulance. Elle ne mangeait pas et surtout ne buvait pas depuis plusieurs jours. Comme elle est toute maigre et sans réserves déjà, sa pression artérielle avait chuté dramatiquement. J'ai peur qu'il se tanne ce gars-là. C'est lourd. Et il y a la plus jeune qui vit du harcèlement. On s'en est occupé. Et puis elle part heureusement. Et j'ai encore payé la garderie de Petit-fils. C'était ça ou la porte pour lui. Alors tout ne va pas si bien. Mais quand même bien aussi. Tout dépend. Positivisme. Il en faut. Beaucoup.

samedi 13 août 2011

Laloux

C'est mon restaurant préféré. Sur l'avenue des Pins. Quand je veux me faire plaisir, c'est là que je vais.

mercredi 10 août 2011

Québec

Propre, propre, propre. Et de la beauté partout, qu'on regarde en haut ou en bas. Des mini cornets de crème glacée affriolants au prix d'un gros, mais quelle brillante idée, voir petit, ce qui permet enfin aux filles comme moi d'y goûter à leurs glaces à l'italienne. On devrait l'appeler la capitale du cornet, il y en a partout, de ces petits magasins de luxe à délices glacés rivalisant de finesse et de goût. D'ailleurs, du goût, il y en a aussi partout. Et du français français sans traduction, ça fait du bien aussi! À l'écrit. Car les Québécois dans les commerces manient avec habileté les langues étrangères, nous avons pu le constater. Beaux, jeunes, minces et souriants ces commis ou serveurs de restaurant. Même les rares mendiants de Québec sont jeunes et en santé, c'est tout dire! On peut y marcher des jours durant, il y aura toujours quelque chose à voir au détour d'une ruelle ou d'un escalier. Pas eu le temps de mettre les pieds dans un musée, il faisait si beau dehors! L'aller en bateau et le retour en train ont ajouté au charme de notre escapade. Des mini vacances bien réussies!

samedi 6 août 2011

L'argent

Dix-sept ans ne sait pas compter, c'est là un de ses moindres défauts, c'est celui qui me fait capoter le plus. Faut savoir compter dans la vie, chocolat, sinon on se fait arnaquer! M'énerve, m'énerve et m'inquiète au max.

Oui, j'ai payé professeurs privés sur professeurs privés, ai eu espoir à chaque début d'année scolaire, ai rêvé que ça se réglait tout seul, ait évidemment essayé et encore essayé de lui enseigner moi-même, au risque de nuire solidement à notre relation. Je lui ai crié après pour tout dire, elle résistait, je poussais. Rien. Elle ne sait pas compter. Elle a dix-sept ans et ne sait pas compter.

La planche de salut a été la carte de guichet. On pianote et l'objet est acheté. Rien à calculer, pas de monnaie. Ça marchait. Ma mère lui donnait de trop gros cadeaux monétaires. Depuis qu'elle a dix-sept ans, hop! placés les cadeaux, dans des placements qui rapportent à la bourse. Ne lui reste plus que l'argent qu'elle gagne dans son compte. Elle peut en faire ce qu'elle veut. Comme elle ne travaille que dix heures par semaine au salaire minimum, ça allait. Elle se promène en ville avec sa petite amie qui passe la semaine ici. Elles sortent tous les jours. Normal. Et voilà que je n'arrive plus à la joindre sur son cellulaire. Plus d'argent dedans. Vidé son compte. Il y avait 388 dollars. Des vêtements. Il ne reste plus un sou. Bon. Je m'attendais à quoi? Je ne sais plus trop. J'ai encore cette pensée magique que l'utilisation de la carte et le fait de travailler puissent lui faire comprendre comment ça marche l'argent. Je suis dans le rêve et là, la pauvre fille ne comprend pas que je sois fâchée. 388 dollars de vêtements en deux jours alors que ses tiroirs débordent de vêtements. Défâchons-nous. Dans un an, elle est adulte. Va falloir trouver un moyen de lui apprendre à compter. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas trouvé comment le lui enseigner jusqu'ici qu'on ne trouvera jamais.

La petite amie toc commence à m'énerver pas mal. Elle fait disparaître des quantités phénoménales de papier de toilette et de savon. Elle part à rire on ne sait pas pourquoi et ça ne finit plus. Elle ne dort pas la nuit ce qui me tient réveillée et ma fille aussi. À part ces petites choses, rien de grave. Elle part mercredi. Je sais tout le bien que son absence fait à ses parents, des gens que j'aime beaucoup. Et elle aussi je l'aime d'ailleurs, ce n'est pas parce qu'elle m'énerve que je ne l'aime pas.

vendredi 5 août 2011

Trente-et-unième livre du défi

Ni vu ni connu de Louise Desjardins, Les éditions de la Courte-Échelle, Montréal, 2002, 35 pages

De la poésie pour ados écrite par une adulte. À moins que ce ne soit de la poésie pour parents d'ados? J'y ai reconnu ma fille. Papa, maman, l'amour, le désordre, la musique, l'école,  les questionnements.

Il est midi
Dans ma chambre
En parfait désordre
Je fais la momie

Ma mère s'agite
Et me supplie
De faire mon lit

Je ne bouge pas d'un poil
Après tout c'est samedi
(p.23)

jeudi 4 août 2011

Trentième livre du défi

De vents et de souffles humains, poèmes brefs et éphémères de Richard Arteau, édition autogérée, Montréal, 2010, 71 pages

Je trouve ça très délicat de critiquer un recueil de poèmes. Tellement intimes des poèmes. On a l'impression que l'auteur a mis ses tripes à nu, qu'il nous offre son âme, le sang qui coule dans ses veines, ses soupirs, ses angoisses. On ne va quand même pas écrabouiller l'offrande. Alors, je relis, je cherche l'émotion. Ce n'est peut-être pas ce qu'il faut chercher non plus.

J'aime qu'un être humain, homme ou femme, écrive des poèmes. Et quel que soit le résultat, je le respecte. Pour l'audace. Pour la beauté du geste aussi. Bon, tout ceci ne vous dit pas grand chose des poèmes de monsieur Arteau. Et ça restera comme ça. Mon ignorance poétique sera une excellente raison de me taire. Faisons nos classes, ayons des points de comparaison avant de vouloir juger une oeuvre si personnelle.

Chou kale

J'en ai une tonne chaque semaine dans mon panier de légumes biologiques. Le problème, c'est que je n'aime pas ça et que je ne veux surtout pas jeter un produit biologique frais cueilli. Bon, essayer de le camoufler dans la soupe peut-être? Encore de la soupe.... j'en ai déjà une provision congelée pour tout l'hiver!

Jean-Paul Gaultier

Enfant, efféminé et ne pratiquant aucun sport, Gaultier était "reject". Ayant vu un livre sur les Folies bergères, il entreprit un jour de dessiner ces femmes nues avec leurs plumes. La maîtresse ne trouva pas son dessin drôle, elle le frappa et pour être certaine de l'humilier bien comme il faut, elle le fit parader dans toutes les classes avec son dessin scotché au dos. Il aurait pu en être traumatisé. Le contraire se produisit. Il fit une certaine impression sur ses camarades qui le virent sous un autre jour. Et surtout, cet événement le convainquit qu'il gagnerait sa vie avec ses dessins. Comment je sais cette anecdote? Je suis allée voir l'exposition qui est consacrée au grand styliste, celui qui a réalisé les costumes déjà historiques de Madonna, au musée de Beaux-arts de Montréal et je vous la recommande. C'est à voir!

Vacances en ville

Nous recevons une amie de ma fille pour une semaine. Elle a des problèmes de santé mentale. Les parents sont épuisés et absolument ravis que j'aie accepté de la garder une semaine. Elle souffre d'anxiété, de tocs et autres trucs aussi. Bon, on verra. Elle est arrivée hier matin. On s'est fait un programme de visite de la ville (elle habite la campagne). Alors, on est touristes chez nous. C'est bien le fun. Hier, c'était le biodôme, aujourd'hui, le musée des Beaux-arts. Si elles peuvent se lever! C'est un des problèmes de la jeune fille, elle dort toute la journée et pas la nuit. Ça commence à faire un bail que j'essaie de les lever. Ma propre fille ne collabore pas beaucoup non plus. Debout, mesdemoiselles!

mardi 2 août 2011

Bilan lecture du mois de juillet

Dix livres lus au mois de juillet ce qui m'a permis de presque rattrapper mon retard. J'ai retrouvé le plaisir de lire des livres en prime! Je n'ai jamais arrêté de lire, entendons-nous, mais mes sources étaient de plus en plus sur l'internet. Alors, un des objectifs du défi est déjà atteint, soit me remettre à la lecture régulière de bouquins, petits et gros. En juillet, je me suis pas mal concentrée sur du petit, ça changera quand je serai au-dessus de mes affaires. J'ai fait de belles découvertes, j'en suis heureuse. Mes acolytes me stimulent à travers leurs lectures. Rien que du positif donc. En août, je commence à lire de la poésie. Je n'y connais strictement rien. Encore plus intéressant, j'ai tout à apprendre. En fait, je ne sais même pas si j'aime ça. C'est un peu comme l'opéra probablement, c'est à force d'en écouter, de découvrir, d'apprendre, qu'on arrive à vraiment apprécier. Même chose pour la poésie, je me lance dedans, je savoure, je prends mon temps, je m'imprègne... je lis! Quel bonheur!

lundi 1 août 2011

Vingt-neuvième livre du défi

Quai 31 de Marisol Drouin, La Peuplade, 2011, 120 pages

Intéressant. Très. Tellement que j'ai regretté que ce soit si court. Je suis restée sur ma faim. Récit un peu fantastique mais si réel qu'on l'oublie. On arrive facilement à s'identifier aux personnages, l'auteure a su bien les décrire, elle les aime et ça paraît. Nous aussi.

Un bateau, un exode, des enfants, une mère qui meurt, un job de tueur de chats et puis de voleur de bicyclettes et la maladie et la mort qui rôde. Le chien de Pinoche et sa patte de métal. Sirchalie qui se donne en spectacle, combat le taureau et fait l'amour dans son sang alors que le public se masturbe. Chirma qui s'occupe des vieux et en donne en adoption! La basse-ville des parias et la haute-ville pour les autres (ça m'a fait penser à Québec). La maladie qui s'abat un peu sur tout le monde. Les organes qu'on remplace facilement. Les gens refaits. Le système immunitaire qui lâche. Mort des sans-terre.

Washington

Vaut la peine d'être visitée. Musées magnifiques, nombreux et totalement gratuits. Pas si loin en plus. La petite amie de ma fille que nous avions amenée était exécrable. Je la connais depuis longtemps et je l'aimais beaucoup petite fille. Là, après quatre jours de sa désagréable présence, j'étais plus que ravie de la remettre à sa pauvre mère.

Perdu quatre livres en quatre jours sans aucun effort. Bon, je sais, je peux tout reprendre en une seule journée. J'essaie que ça ne se produise pas. Je déjeunais, mangeais un fruit pour dîner et un bon souper le  plus souvent de poisson avec un verre de vin. On marchait toute la journée.